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Parcours patrimonial – Panneau 6

L’hospice de Ludres

Nous sommes en 1830. Charles X puis Louis Philippe sont rois de France. La population s’élève à 32 millions d’individus dont 20 millions cultivent la terre. Ludres compte alors environ 400 habitants. Les conditions d’existence sont difficiles et l’espérance de vie est de 33 ans. Touché par la misère de certains habitants, le marquis Gabriel Florent François de Ludres et son épouse Louise de Custines souhaitent céder l’un de leurs biens à la Congrégation des Dames Hospitalières de Saint-Charles pour que les Sœurs y fondent un Hospice.

Lors de la fondation en1834, l’hospice fût doté, d’un jardin, d’un verger et d’une vigne situé derrière les habitations de 1ha9 et d’un autre jardin-verger de 1ha33.

En 1836, Monsieur le Marquis de Ludres fait une nouvelle dotation de 2ha 83 de terres et 1ha 23 de prés.
Une exploitation agricole est créé afin de procurer les ressources nécessaires (légumes, fruits, viandes..) au bon fonctionnement de l’hospice et à  la fin du XIXème siècle un atelier de distillation fonction.
Les bâtiments agricoles comprennent le long du chemin du bon cure une étable, une porcherie, hangars…) ainsi que du matériel agricole deux  tracteurs (Massey Fergusson de 135 cv et  Deutz de 18 cv), presse, botteleuse, charrue, machine à traire….et de 26 bêtes (vaches, génisses…)

En 1953, les fruits et légumes sont mis en bocaux par le personnel et les pensionnaires 2500kg de patates, 3700kg de choux, 1355kg de carottes, 1100kg d’haricots…1950 litres de lait, 348kg de beurre et 573 douzaine d’œufs. Les, fruits, mirabelles quetsches, pommes pour 11860 kg. La viande, mouton veau porc pour 2200 kg, les céréales, blé, avoine orge pour 2300 kg, le fourrage, foin, luzerne pour 50 tonnes.

En 1960, elle emploie 5 personnes, et possède une quinzaine d’hectares sur plusieurs communes et loue une dizaine d’ha d’herbage.

En 1973, elle exploite 43ha70 dont 29 sont la propriété de la congrégation de Saint Charles.
La ferme cessa son exploitation le 30 novembre 1978 et la liquidation du train de culture le 12 octobre 1978 par vente aux enchères.

Sources : « Ludres, des origines à nos jours » Jean Paul Lagadec.
« L’hospice de Ludres » Jean Louis Remy dans le numéro 4 de la revue publiée par le Cercle d’Etudes Locales et la MJC.

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