Le 10 novembre dernier en salle Jean Monnet, Pierre Boileau, le maire, et Pascal Sollofrizzo, représentant départemental du Souvenir Français, ont signé ensemble deux conventions qui vont contribuer à perpétuer la mémoire des soldats Ludréens morts pour la France. Sophie Mercier, adjointe en charge du Conseil Municipal des Enfants ainsi que Jean-Pierre Hurpeau, représentant local de l’association, ont initié et s’emploient à la mise en œuvre de ce dispositif. Comme un symbole, cette signature était organisée juste après les commémorations de l’Armistice qui ont eu lieu sur la Place Ferri de Ludre.
La première convention porte sur le « Kit du Souvenir Français », qui va être mis à disposition des jeunes du Conseil Municipal des Enfants, pour qu’ils puissent effectuer leur devoir de mémoire. Le kit se compose de casquettes, de pin’s ainsi que d’un dépliant explicatif sur la commune. Un drapeau commémoratif va également être financé et réalisé en lien avec la Ville pour qu’ils puissent découvrir et s’exercer à la mission de porte-drapeau lors des cérémonies commémoratives. Ce kit s’adressera au conseil municipal des enfants à venir car rappelons-le, les jeunes élus actuellement en mandat laisseront leur place le 1er février prochain.
Géomémoire est une application portée par le Souvenir Français qui permet de géolocaliser les soldats morts pour la France. La seconde convention porte sur ce dispositif. En effet, à partir du printemps 2025, elle permettra à tous de localiser facilement les soldats morts pour la France reposant au cimetière de Ludres tout en découvrant leurs biographies, grades, photos ou encore lettres d’époque. Petits et grands, ludréens ou non ludréens pourront découvrir leur destin grâce à cette application.
Ces deux conventions hautement symboliques officialisent les relations étroites entretenues entre la Ville de Ludres et le Souvenir Français depuis de nombreuses années maintenant. Aussi, elles y associent la jeunesse pour qu’au devoir de mémoire et à la sauvegarde des sépultures des soldats morts au combat s’ajoute une dimension civique, afin que les jeunes puissent promouvoir les valeurs de la République et de la paix.
